Publié dans Editorial

Coup d’arrêt prématuré !

Publié le vendredi, 31 mars 2023

Le parcours des Barea prend déjà fin. On ne s’y attendait guère. La réalité est là. La véritéest là, indiscutable. Elle brise ! Elle blesse ! Elle fend le cœur ! Ejecté du circuit, l’équipe nationale rentre la tête baissée, humiliée.
Nicolas Dupuis prend, avant terme, congé définitivement de l’équipe nationale. Sa route s’arrête là ! Après avoir été « chassé » du poste d’entraîneur de l’équipe nationale, son retour à la direction suscitait tant d’attente et d’espoir. L’homme qui avait su hisser le football malagasy à un niveau jamais atteint dut se rendre à l’évidence qu’il ne pouvait plus remonter la pente bien qu’il croie que les chances seraient cette fois-ci de son côté. Niet ! En fait, en 2019, Dupuis avait réussi là où tout le monde échouait. Moment où les férus du ballon rond reprirent espoir et osèrent croire en un avenir radieux du sport-roi malagasy. A cette époque de gloire, le coach fut adulé. On ne jurait que par Nicolas Dupuis. Le numéro un du pays fut allé loin et ce jusqu’à proposer à M. le Magicien du football malagasy un poste pompant. Les sociétés commerciales se bousculaient au portillon pour arracher un encart publicitaire montrant l’image de la superstar, etc. Pour leur part, les joueurs accédèrent au rang des Princes, princes des cœurs, de petits chouchous des jeunes, en particulier les… filles !
Battus par deux fois d’affilée, les Barea voient leur rêve brisé. Une équipe nationale africaine qui n’est pas forcément d’un niveau inaccessible - du genre le Sénégal et le Cameroun qui sont des mondialistes sinon des formations plusieurs fois championnes d’Afrique - mais une formation moyenne normalement de notre taille. Ainsi, les Fauves du Centrafrique n’ont laissé aucune chance aux Barea, les protégés de Dupuis, de se frayer un chemin à travers les compétitions continentales, version CAN. Les Fauves ont humilié les Barea. Ceci étant, le miracle n’a pas eu lieu ! Conséquence logique : le coach remet son tablier !
Et dire que quelques semaines auparavant, le pays vient de vivre des moments de délire grâce àl’exploit des Barea cadets. Les pensionnaires de Rakotondrabe Romuald alias Rôrô, parviennent à fouler les pieds à la troisième place du CHAN en Algérie. Ils ont tutoyé les grandes équipes africaines. Et là, on retombe aux enfers. Quelle misère !
Question : « pourquoi ce coup d’arrêt prématuré ? » Il paraît que le démon de l’échec ne nous lâche point ! En réalité, nous avons eu les résultats que nous méritions. Apparemment, le sport notamment le football est le dernier des soucis des responsables, ministère de tutelle et FMF. On ne pourra jamais escompter attendre des suites dignes de la Nation par des préparations qui manquent ouvertement du sérieux. Aucune équipe nationale ne pourra jamais faire mieux avec une journée ou deux de regroupement. Soyons sérieux tout de même !
Question : « qui prendra la place de Dupuis ? ». « Qui sera le prochain martyr ? » On a l’impression que quelque part on n’a pas donné la chance à ce « Vazaha » de réussir. Des candidats, même s’ils se comptent du bout des doigts, ils existent. Le favori serait un certain Rôrô. Mais lui, il poserait ses conditions, à savoir les coudées franches.
Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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